samedi 26 janvier 2013

La maîtresse de Rome de Kate Quinn

Jeux du cirque, complots, banquets, orgies... Dans cette formidable saga antique, Kate Quinn fait revivre avec panache l'univers dépravé et sanglant de la Rome du Ier siècle.

Jeune esclave juive soumise aux caprices de l'arrogante Lepida Pollia, sa maîtresse, Thea connaît pour la première fois le bonheur dans les bras du gladiateur Arius le Barbare, la nouvelle coqueluche de Rome. Mais leur idylle attise la jalousie de Lepida, qui s'emploie de son mieux à les séparer.
Cette dernière n'est pas le seul obstacle à se présenter sur la route des deux amants. Grâce à ses talents de musicienne, la belle Thea ne tarde pas àêtre remarquée de l'aristocratie romaine... et d'un dangereux admirateur : l'empereur Domitien, un homme brillant mais cruel qui en fait sa favorite. Devenue la femme la plus influente de Rome, Thea doit plus que jamais garder son amour pour Arius secret.



Pour ceux qui n'aiment pas les romances, je vous préviens tout de suite ! L'histoire ne tourne pas autour de cet amour car elle fait partie de toute une trame reliant plusieurs personnages. On suit surtout les injustices, les complots, les trahisons, etc...
Le rythme est soutenu par le point de vue de différents personnages. On alterne sans cesse entre aristocrates, esclaves, gladiateurs, etc... On se retrouve très rapidement mêlé aux intrigues bien ficelées, et cela permet de s'attacher très rapidement aux personnages.
L'auteure maîtrise l'histoire de la Rome antique, et cela nous permet de plonger rapidement dans le mode de vie et de pensées de l'époque. J'ai trouvé amusant de voir quelques petits faits historiques au milieu d'une fiction, en plus du fait que quelques personnages ont réellement existé.

Thea, jeune esclave juive, tombe amoureuse d'un gladiateur nommé Arius. Tous deux ont une vie difficile. Bien évidemment, leur histoire d'amour devient très vite compliquée à cause de Lepida Pollia, maîtresse de Thea. C'est une véritable peste qui aime écraser tout le monde. Elle désire devenir la femme la plus admirée de Rome.
Un autre personnage que l'on aime détester est l'empereur Domitien. C'est certes un bon empereur, mais dans sa vie privé, il est un tout autre homme.

Bien évidemment, il y a aussi des personnages attachants tels que Paulinus, Marcus, Sabine, Calpurnie, etc... Le fait d'alterner avec ces différents personnages donne de la consistance au roman (en plus du fait que l'on s'attache rapidement à eux).

Je vous conseille vivement de lire ce livre car il est vraiment prenant. J'ai été triste, angoissée, énervé, frustrée, ...tout au long du roman. Ce livre est un véritable coup de cœur pour moi.