mardi 24 décembre 2013

Top Ten Tuesday[44]

Le “Top Ten Tuesday” est un rendez-vous à la base lancé par The broke and the bookish, et il est repris en français par Iani.
Chaque semaine, un nouveau thème est proposé pour la liste du top 10.
Cette semaine le thème est:

Les 10 livres que vous aimeriez recevoir pour Noël


1-Entretien avec un vampire d'Anne Rice

2-La suite des Angel Sanctuary comme ça j'aurais enfin terminé ce manga.

3-Black Rain tome 2 de Chris Debien

4-Comment domestiquer son maître quand on est un chat de Monique Neubourg

5-Divergent tome 2 de Veronica Roth

6-Entre chiens et loups tome 1 de Malorie Blackman

7-Guerre et paix de Léon Tolstoï

8-L'ange de la nuit tome 1 de Brent Weeks

9-La dame au linceul de Bram Stoker

10-La roue du temps intégrale tome 3
(on est fan ou on ne l'est pas Xd)

mardi 3 décembre 2013

Le mardi sur son 31[16]

Rendez-vous créé par Sophie.

Principe:


Chaque mardi, on choisit une phrase de la page 31 du livre qu'on est en train de lire. Ça peut être une phrase qui fait réfléchir, une phrase que l'on n'aime pas du tout, etc...

Ma phrase:


"J'ai balancé souvent à le publier; et souvent il m'a fait sentir, en y travaillant, qu'il ne suffit pas d'avoir écrit quelques brochures pour savoir composer un livre."
Émile ou de l'éducation, Rousseau

dimanche 24 novembre 2013

Chonchu tome 1 de Kim Sungjae et Kim Byungjin

Maudit dès sa naissance, Chonchu est le détenteur de la pierre du démon qui rend invincible son hôte. Abandonné par son père et élevé par un peuple qui n'est pas le sien, le jeune homme, dont le nom est devenu synonyme de massacres sanglants, ne provoque que peur et haine là où il passe. Il a pourtant décidé de comprendre pourquoi un tel destin lui a été réservé... Mais son frère jumeau ne l'entend pas de cette oreille !



Une amie m'a prêté les quatre premiers tomes de ce manga et j'ai donc terminé le premier tome.

L'histoire commence sur un monde en guerre. On y découvre Chonchu, jeune homme maudit par un démon. Une prophétie annonce que l'aîné du Roi provoquera la fin de tous et toutes par cette malédiction. Très vite, un problème se pose: des jumeaux naissent. Ulfasso (le premier des jumeaux) se débrouille pour faire passer son frère Chonchu comme maudit.
Très vite, Chonchu se fait détester, abandonner et maltraiter. Il cherche à savoir pourquoi il est maudit tandis que son frère monte sur le trône et fait tout pour le tuer.

Ce premier tome est vraiment agréable à lire même si par moments ça m'avait l'air confus. Les dessins sont vraiment travaillés (c'est d'ailleurs la couverture qui m'a attirée).

L'univers est sombre et c'est aussi un bon point pour moi. En bref, je vais me jeter sur le deuxième tome pour en apprendre un peu plus.

lundi 18 novembre 2013

Le meilleur des mondes de Aldous Huxley

Défi, réquisitoire, utopie, ce livre mondialement célèbre, chef-d'oeuvre de la littérature d'anticipation, a fait d'Aldous Huxley l'un des témoins les plus lucides de notre temps.
Aujourd'hui, devait écrire l'auteur près de vingt ans après la parution de son livre, il semble pratiquement possible que cette horreur s'abatte sur nous dans le délai d'un siècle. Du moins, si nous nous abstenons d'ici là de nous faire sauter en miettes... Nous n'avons le choix qu'entre deux solutions : ou bien un certain nombre de totalitarismes nationaux, militarisés, ayant comme racine la terreur de la bombe atomique, et comme conséquence la destruction de la civilisation (ou, si la guerre est limitée, la perpétuation du militarisme) ; ou bien un seul totalitarisme supranational, suscité par le chaos social résultant du progrès technologique.


Il aura fallut que je lise ce livre pour mes cours. Je l'ai depuis très très longtemps (mon père me l'ayant donné et l'ayant eu dans sa jeunesse) et depuis très très longtemps je décide de lire autre chose à chaque fois. Pourtant, il me tentait énormément...

Le livre débute  sur la présentation du Centre d'Incubation et de Conditionnement de Londres-Central. Au dessus de la porte d'entrée est écrit "Communauté, Identité, Stabilité".
Le Directeur nous fait la visite et nous montre comment les enfants sont créés (dans des éprouvettes). On apprend toutes les étapes de l'évolution de l'embryon, avec les décantations, les différends produits injectés pour créer l'être correspondant à sa caste et son travail. Tout est calculé pour que la personne créée soit conditionnée pour faire tel travail, aimer telle chose, craindre telle chose, soit immunisée à telle et telle chose, etc.
Ils privent même certaines personnes de leur intelligence car elles ne sont pas destinées à un travail demandant de la réflexion.

Une fois que les embryons deviennent enfants, on continue leur conditionnement par tout un tas de méthodes barbares. Par exemple, ils électrocutent les bébés touchant des fleurs car les fleurs n'apportent pas d'argent à la société. Ainsi, les adultes n'aiment pas se promener à la campagne durant leur temps libre.
On leur passe des messages durant leur sommeil. On leur apprend ainsi à aimer leur condition de Beta, Alpha ou autre. On leur dit qu'il faut jeter lorsque quelque chose n'est plus neuf pour les pousser à la consommation.

Les gens sont conditionnés pour ne pas réfléchir. Dès que quelqu'un entre dans des explications, ils refusent de réfléchir là-dessus et prennent automatiquement un "soma" (comprimé qui les plonge dans l'euphorie). Même lorsque l'explication peut les aider à aimer encore plus leur condition !

On suit l'évolution de quatre personnages tous complètement différents. Bernard Marx par exemple est bourré d'inquiétude et de doute. Il a conscience de son "moi" intérieur et ne se sent pas en phase avec la société. Là où tout le monde pense appartenir à tout le monde, lui se sent un être à part entière.
Lenina Crowne est elle quelqu'un de parfait du point de vue de la société. Elle ne sort jamais de ce que la société veut d'elle même si elle ressent de l'amour (chose complètement prohibé dans ce monde).
Helmholtz Watson est n'est lui non plus pas en phase avec la société car il est trop intelligent. Il trouve son travail insuffisant et ressent constamment un vide en lui.
John "le Sauvage" est né dans une réserve. Il n'est pas sortit d'une éprouvette et à été élevé parmi les Indiens. Lorsque Bernard le sort de la réserve pour le montrer à la civilisation, John pense découvrir un monde magnifique. Sa vision des choses est alors contraire à tout ce que la société pense. Par exemple, il prône la chasteté alors que la société pousse les individus à multiplier les partenaires car "tout le monde appartient à tout le monde" (et ainsi éviter le mal être lorsqu'une personne nous repousse). Il représente sûrement le lecteur de l'époque (1932) face à un futur possible (et nous en sommes en partit avec la surconsommation, la peur de la bombe atomique, etc...)

J'ai trouvé la vie des gens "civilisés" très fade en comparaison des sauvages. Cependant, celle des sauvages est également horrible pour moi. Ils sont trop fanatiques, vivent dans la misère la plus totale, etc. Le sauvage que l'on suit ne m'a absolument pas touché, bien au contraire. Lorsqu'il devient violent car une femme se met nue devant lui m'est totalement incompréhensible. Certes, ces gens n'ont pas accès à la connaissance mais de là à en arriver au Moyen-Age...c'est assez troublant.
En revanche, je comprends totalement ce qu'il ressent au milieu des gens "civilisés". A sa place, je deviendrai également folle car la vie n'a rien de bien si l'on doit vivre comme ça.


Tout au long du livre, on découvre le nom de plusieurs personnages connus: Engels, Bakounine, Marx, Bradlaugh et sans doute d'autres que je ne connais pas.


Bien que ce livre soit un incontournable à mes yeux, il y a tout de même quelque chose qui m'a dérangé. Je ne sais pas quoi exactement, mais j'ai le sentiment qu'il y a quelque chose de bâclé. En revanche, la fin est juste...parfaite.

"Car il fallait, bien entendu, qu'ils eussent un semblant d'idée d'ensemble, si l'on voulait qu'ils fissent leur travail intelligemment,-et cependant qu'ils en eussent le moins possible, si l'on voulait qu'ils fussent plus tard des membres convenables et heureux de la société" 

"Car les détails, comme chacun le sait, conduisent à la vertu et au bonheur; les généralités sont, au point de vue intellectuel, des maux inévitables. Ce ne sont pas les philosophes, mais bien ceux qui s'adonnent au bois découpé et aux collections de timbres, qui constituent l'armature de la société"

"Plus la caste est basse, dit Mr Foster, moins on donne d'oxygène. Le premier organe affecté, c'est le cerveau. Ensuite le squelette. A soixante-dix pour cent d'oxygène normal, on obtient des nains. A moins de soixante-dix pour cent, des monstres sans yeux."

"Mais chez les Epsilons, dit fort justement Mr Foster, nous n'avons pas besoin d'intelligence humaine. On n'en a pas besoin, et on ne l'obtient pas. Mais, bien que chez l'Epsilon l'esprit soit mûr à dix ans, il en faut dix-huit avant que le corps soit propre au travail. Que de longuers années d'immaturité, superflues et gaspillées ! S'il était possible d'accélérer le développement physique jusqu'à le rendre aussi rapide, mettons que celui d'une vache, quelle économie énorme il en résulterait pour la Communauté !"

"Et c'est là, dit sentencieusement le Directeur en guise de contribution à cet exposé, qu'est le secret du bonheur et de la vertu, aimer ce qu'on est obligé de faire. Tel est le but de tout conditionnement. Faire aimer aux gens la destination sociale à laquelle ils ne peuvent échapper." 

"Il n'y a pas si longtemps (voilà un siècle environ), on avait conditionné les Gammas, les Deltas, voire les Epsilons, à aimer les fleurs-les fleurs en particulier et la nature sauvage en général. Le but visé, c'était de faire naître en eux le désir d'aller à la campagne chaque fois que l'occasion s'en présentait, et de les obliger ainsi à consommer du transport.
-Et ne consommaient-ils pas de transport ? demanda l'étudiant.
-Si, et même en assez grande quantité, répondit le D.I.C, mais rien de plus. Les primevères et les paysages, fit-il observer, ont un défaut grave: ils sont gratuits. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine." 


"L'enseignement par le sommeil fut effectivement interdit en Angleterre. Il y avait quelque chose qui s'appelait le libéralisme. Le Parlement, si vous savez ce qu'on entendait par là, vota une loi l'interdisant. On a conservé les dossiers de l'affaire. Des discours sur la liberté du sujet. La liberté de n'être bon à rien et d'être misérable. La liberté d'être une cheville ronde dans un trou carré." 

"Une société composée d'Alphas ne saurait manquer d'être instable et misérable. Imaginez une usine dont tout le personnel serait constitué par des Alphas, c'est-à-dire par des individus distincts, sans relation de parenté, de bonne hérédité, et conditionnés de façon à être capables (dans certaines limites) de faire librement un choix et de prendre des responsabilités."

"Parce que notre monde n'est pas le même que celui d'Othello. On ne peut pas faire de tacot sans acier, et l'on ne peut pas faire de tragédies sans instabilité sociale. Le monde est stable, à présent. Les gens sont heureux; ils obtiennent ce qu'ils veulent, et ils ne veulent jamais ce qu'ils ne peuvent obtenir. Ils sont à l'aise; ils sont en sécurité; ils ne sont jamais malades; ils n'ont pas peur de la mort; ils sont dans une sereine ignorance de la passion et de la vieillesse; ils ne sont encombrés de nuls pères ni mères; ils n'ont pas d'épouses, pas d'enfants, pas d'amants, au sujet desquels ils pourraient éprouver des émotions violentes; ils sont conditionnés de telle sorte que, pratiquement, ils ne peuvent s'empêcher de se conduire comme ils le doivent. Et si par hasard quelque chose allait de travers, il y a le soma-que vous flanquez froidement par la fenêtre au nom de la liberté, monsieur le Sauvage. La liberté !-Il se mit à rire.-Vous vous attendez à ce que les Deltas sachent ce que c'est que la liberté ! Et voilà que vous vous attendez à ce qu'ils comprennent Othello ! Mon bon ami !"

mardi 12 novembre 2013

Le mardi sur son 31[15]

Rendez-vous créé par Sophie.

Principe:


Chaque mardi, on choisit une phrase de la page 31 du livre qu'on est en train de lire. Ça peut être une phrase qui fait réfléchir, une phrase que l'on n'aime pas du tout, etc...

Ma phrase:


"Il expliqua le système d'étiquetage-un T pour les mâles, un cercle pour les femelles, et pour ceux qui étaient destinés à devenir des neutres, un point d'interrogation, noir sur fond blanc."
Le meilleur des mondes, Aldous Huxley

Top Ten Tuesday[43]

Le “Top Ten Tuesday” est un rendez-vous à la base lancé par The broke and the bookish, et il est repris en français par Iani.
Chaque semaine, un nouveau thème est proposé pour la liste du top 10.
Cette semaine le thème est:

Les 10 couvertures de livres que vous auriez aimées différentes


1-

Je ne trouve pas cette couverture très jolie. J'ai vu d'autres couvertures de ce livre qui allaient carrément mieux. Enfin, c'est mon avis.

2-
Je trouve que la couverture ne correspond pas à l'histoire. A part ça, je ne la trouve pas moche du tout.

3-
En regardant, j'ai vu que cette couverture était de loin la plus belle de toutes mais....ce n'est pas encore ça lol

4-
Sérieusement...elle est vraiment moche cette couverture !

5- 

Cette couverture n'a absolument rien à voir avec l'histoire et je trouve ça dommage.

6-
Du fait que cette couverture soit moche et fasse presque peur, j'aurais bien voulu en avoir une autre.

7-
Je ne trouve pas cette couverture très jolie.

8-
Là aussi, je mets ce livre car je n'aime pas du tout la couverture.

9-
Je trouve que cette couverture n'a absolument rien à voir avec l'histoire. Avec un peu d'imagination, on peu imaginer un tribunal avec l'accusé tout devant.

10-
Là aussi, je ne trouve pas la couverture très jolie.

jeudi 7 novembre 2013

La Roue du Temps, tome 1 de Robert Jordan

La Roue du Temps tourne et les Âges naissent et meurent, laissant dans leur sillage des souvenirs destinés à devenir des légendes.
C’est la Nuit de l’Hiver dans la contrée de Deux-Rivières et, en ce soir de fête, l’excitation des villageois est à son comble. C’est alors qu’arrivent trois étrangers comme le jeune Rand et ses amis d’enfance Mat et Perrin n’en avaient jamais vu : une dame noble et fascinante nommée Moiraine, son robuste compagnon et un trouvère.
De quoi leur faire oublier ce cavalier sombre et sinistre aperçu dans les bois, dont la cape ne bougeait pas en plein vent…
Mais, quand une horde de monstres sanguinaires déferle et met le village à feu et à sang, la mystérieuse Moiraine devine qu’ils recherchaient quelqu’un : pour les trois amis l’heure est venue de partir. Car la Roue du Temps interdit aux jeunes gens de flâner trop longtemps sur les routes du destin...



J'ai décidé de lire la nouvelle édition de cette saga car je suis une grande fan. C'est donc avec grand plaisir que je me suis replongée dans l'univers.

Pour commencer, je vais bien évidemment vous parler de la nouvelle traduction. Elle est bien meilleure que l'ancienne et ça m'a fait énormément plaisir. Je n'ai pas une seule fois bloqué sur certaines phrases au français douteux.

Qui dit nouvelle traduction, dit noms modifiés ! Dans l'ensemble, je préfère largement les nouveaux noms car ils sont plus jolis et/ou collent mieux à l'univers. Par exemple, la Sagesse du village est devenue la Sage-Dame, Lews Therin Meurtrier des Siens est devenu Lews Therin Fléau de sa lignée, etc.
Il y a quand même quelques mots (mais ils sont peu nombreux) que j'aime moins que l'ancienne édition. Par exemple, les "liges" des Aes Sedai  deviennent les "champions".
J'avais peur d'avoir besoin de temps pour m'habituer à ces nombreux changements (forcément, quand on a lu 15 tomes avec l'ancienne édition...) mais le changement ne m'a absolument pas choqué. 


Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire car, si je relis la saga, vous vous doutez bien que je suis une grande fan !
Si vous n'avez pas peur des nombreux tomes et que vous aimez la fantasy je ne peux QUE vous conseiller ce premier livre.


Les descriptions sont vraiment efficaces. Tout au long de l'histoire, j'imaginais bien ce que les personnages éprouvaient. Par exemple: "Quand il sentit contre son visage le souffle produit par les ailes du Draghkar, Rand eu le sentiment qu'une matière visqueuse comme la boue ou le limon dégoulinait sur sa peau". 

J'ai adoré retrouver les personnages principaux. Dans ce premier tome, mon préféré est Rand al'Thor car c'est bien le plus censé de tous. Cependant, j'adoooooore Mat Cauthon même si celui-là prend du plomb dans la cervelle plusieurs tomes plus loin (et là il roxx trop du biniou !).
Ce tome est le seul et unique de la saga où les femmes ne me tapent pas sur le système ! Bien que parfois je ne les comprenne pas très bien (je me demande parfois si je suis moi-même une femme), leur caractère passe. On note bien tout de même la différence entre les femmes et les hommes (les femmes ayant l'habitude de gérer les affaires du village, voire même de bien plus pour certaines). 


Bien que ce tome soit un coup de cœur pour moi, il y a toutefois deux petits défauts à mes yeux. 

Pour commencer, à un certain moment, un bug s'opère. Un paysan offre un foulard à Rand et Mat et plusieurs chapitres plus loin, ces mêmes personnages rencontrent un paysan qui leur offre un foulard (avec la même discussion que le chapitre précédent). J'ai eu l'impression de m'être endormi et d'avoir relu 2 fois le même passage avant de comprendre que c'était tout simplement un bug. 

Il y a également une longueur à la moitié du livre. Je ne dirais pas quoi pour ne pas spoiler mais, comme je ne l'avais pas remarqué la première fois que j'ai lu le livre, je mets ça sur le compte du "je connais déjà l'histoire donc je me lasse très vite des passages moins intéressants".
Ceci dit, j'ai entendu plusieurs personnes me dire qu'il y avait quelques longueurs dans le premier tome.


 -"Que voulez-vous ? demanda le jeune homme. Et qui êtes-vous ?
Des flammes crépitèrent de nouveau dans les yeux de l'inconnu.
Un instant, Rand crut qu'il les entendait rugir.
-Certains m'appellent Ba'alzamon...
Rand ne comprit pas comment, mais il se retrouva devant la porte, à secouer frénétiquement la poignée. Un cauchemar ? Qu'importait ! Le Ténébreux...Même si la poignée refusait de bouger, il insista, fou de terreur."


En bref j'ai adoré

mardi 5 novembre 2013

Top Ten Tuesday[42]

Le “Top Ten Tuesday” est un rendez-vous à la base lancé par The broke and the bookish, et il est repris en français par Iani.
Chaque semaine, un nouveau thème est proposé pour la liste du top 10.
Cette semaine le thème est:

Les 10 endroits/univers que les livres vous ont donné envie de découvrir


1-Le monde de Lyra dans "La croisée des mondes": j'ai trop envie de savoir à quoi ressemblerait mon daemon si j'en avais un !

2-Le pays des merveilles dans "Alice au pays des merveilles": Pour y rencontrer le chapelier fou et le lièvre de mars.^^

3-La soul society dans "Bleach": C'est un endroit qui m'intrigue et puis y'a pleins de beaux mecs. XD

4-Amestris dans "Fullmetal alchemist": Je ferai de l'alchimie ce sera le pied total.

5-Poudlard dans "Harry Potter": Qui n'a jamais rêvé de recevoir sa petite lettre pour entrer là-bas ?

6-La Louisiane dans "La communauté du sud": on dit que c'est l'Etat poubelle du pays mais ça m'intrigue quand même.

7-Le desert des Aiels dans "la roue du temps": Pleins d'autres endroits mais SURTOUT les Aiels.

8-La terre du milieu dans "Le seigneur des anneaux": Pour le Rohan, pour le Rohan !!

9-Le monde de "Trolls de Troy": J'en profiterai pour connaître mon pouvoir.

10-La forêt de l'oubli dans "La Rivière à l'envers": Quand j'étais petite, j'avais adoré lire ce livre et j'ai aimé plus particulièrement le passage dans la forêt de l'oubli. A chaque fois qu'une personne entre dans cette forêt, on l'oubli tant qu'elle n'en est pas ressortit.

mardi 29 octobre 2013

Top Ten Tuesday[17]

Le “Top Ten Tuesday” est un rendez-vous à la base lancé par The broke and the bookish, et il est repris en français par Iani.
Chaque semaine, un nouveau thème est proposé pour la liste du top 10.
Cette semaine le thème est:

Les 10 couvertures les plus effrayantes


1-

 Oui je sais, il n'est pas non plus super effrayant mais je l'imagine en vrai et je me dis qu'il ne doit pas faire rire.

2-


3-


4-


5-


6-
Cette couverture ne fais pas vraiment peur mais associée à l'histoire, c'est assez perturbant. J'en ai même fais un cauchemar pour vous donner une idée !

7-



8-
Je n'irai pas jusqu'à dire que la couverture est flippante mais je la trouve très bizarre.

9-



10-

vendredi 13 septembre 2013

Ouaaaaah j'ai été taguéééééé !

Merci à MiyuNeko de m'avoir tagué car je trouve toujours ça très rigolo.^^


Les règles :

On commence par exposer les règles.
Je cite 11 de mes faits et gestes.
Après, je pose 11 questions aux 11 blogueurs de ma sélection.
Puis, à vous de faire le boulot : vous répondez en postant un billet sur votre blog puis vous re-taguez 11 autres personnes (ou moins si vous ne trouvez pas) en suivant les règles !

11 petites choses sur moi:


1-Je suis actuellement en accident de travail suite à un braquage et j'aimerais reprendre mes études (je suis en plein dans la paperasse là).

2-J'adore Guild Wars 2. Je ne pensais pas aimer un MMORPG un jour et pourtant c'est arrivé. Bon, je ne passe pas encore mes journées et mes nuits là dessus alors je suppose que c'est bon signe. XD

3-Un de mes chats considère que je suis sa seule et unique maîtresse. Il considère d'ailleurs mon copain comme un bouche-trou.

4-Mon autre chat à une dépendance affective et passe son temps à coller son "mari" et tout être humain se trouvant dans l'appartement.

5-Je suis une grande fan de "La Roue du Temps" au point de masteriser un JDR là dessus. Je bosse dur dessus et j'espère que les joueurs aimeront.

6-Je trouve toujours le moyen de me faire mal. Je me cogne sans arrêt à tout un tas de meuble, de portes, de murs, etc...du coup j'ai souvent un bobo. Le dernier en date, c'était à la mer en vacances. Je nageais et je me suis cogné un pied dans un rocher que je n'avais pas vu. J'ai du nager en ne bougeant qu'une jambe sur les deux. C'était l'éclate totale...

7-Depuis que j'ai été braqué je n'aime pas regarder de films avec des hommes cagoulés et armés. Pour un peu que la victime souffre ça m'est insupportable.

8-Le matin je m'énerve facilement, jusqu'à ce que je sois entièrement réveillée.

9-Je rêve de visiter le Japon.

10-J'adore cuisiner même si l'idée de la tonne de vaisselle à faire casse un peu mon enthousiasme.

11-En ce moment, je vis très mal le fait de ne pas beaucoup lire. L'envie de lire est revenu c'est déjà ça mais il y a du progrès à faire pour revenir à la normale.


Les 11 questions de Miyuneko:


1) Quelle créature fantastique (ou inventée) voudrais-tu être ? Franchement je pense au griffon là comme ça sans réfléchir.

2) Quelle est ton ambition secrète ? Arriver en fin de vie et dire à aux gens qui ne m'ont pas cru "vous avez vu ? Je n'ai pas ressentis l'envie d'avoir un enfant. Vous aviez tord." (bon ok ce n'est pas une ambition lol)

3) De quoi ne peux-tu pas te séparer ? Mes chats (c'est très dur lorsque je dois les laisser quelques jours...T.T)

4) Ton (tes) dessin(s) animé(s) / film d'animation / Disney / Ghibli préféré(s) ? Il y en a tellement...Pour Walt Disney je dirais "La belle et la bête" et "Le roi lion". Pour Ghibli je dirai "Le château ambulant" et "Le voyage de Chihiro".

5) Comment sont tes marques-pages fétiches ou ceux que tu utilises le plus souvent ? J'ai pleins de marques-pages mais en ce moment j'en utilise deux qu'une copine à dessiné. Le premier c'est le chapelier fou (enfin chibi chapelier fou XD) et le second c'est le personnage Gin dans Samouraï Champloo.

6) Qui était le héros/l'héroïne de ton enfance ? Oulala il y en avait. Je dirais Sangoku XD (ah et il y avait Nicky Larson aussi !^^)

7) Chocolat ou bonbons ? Chocolaaaaaat

8) Dans quelle maison de Poudlard voudrais-tu être envoyée ? Serdaigle pour la soif de connaissance (pour ce qui est d'être sage et réfléchi par contre...).

9) Un univers dans lequel tu aimerais vivre ? Bon ça va être tout bête mais la Soul Society pour être un shinigami (et en profiter pour essayer de me faire quelques capitaines hinhin).

10) Ton endroit préféré pour lire ? dehors quand il y a un beau soleil et qu'il fait chaud. Sinon sur une pile de coussin.^^

11) Quel est le poisson préféré des zèbres ? (j'avais envie de la faire celle-là xD) Si tu ne sais pas, tu peux aussi me parler de ton pêché mignon ^^ J'ai regardé sur le net et c'est la raie XD Sinon mon pêché mignon et bien...j'en ai pleins ! La nourriture en règle générale déjà ! Je profite à fond car pour le moment je suis mince. Lorsque je vais devoir faire attention je pourrais me dire que j'en ai bien profité lol (puis bon je ne compte pas me restreindre trop non plus car je n'ai pas envie de crever de faim toutes les 10 minutes et de rêver de nourriture la nuit).

Mes 11 questions:


1-Avais-tu une croyance enfant et si oui, laquelle ? (bon le principe c'est d'en trouver une bien marrante hein ? XD)

2-Quel est le dernier livre qui a été un coup de cœur pour toi ?

3-Quel est le dernier livre qui t'as déçu ?

4-Pratiques-tu un sport ? Si oui lequel ? Si non, est-ce qu'il y en a un qui t'intéresse ?

5-Quel est ton plus gros défaut ?

6-Douche ou bain ?

7-Ville ou campagne ?

8-Quel pays aimerais-tu visiter un jour ?

9-Si tu devais avoir un super pouvoir, que choisirais-tu ?

10-Quel roman aurais-tu aimé écrire (ou film, jeu vidéo, BD, etc...) ?

11-Quel est le mythe qui te touche le plus ?

Mes 8 tagués:


Ptitetrolle
Isallysun
Kahlan
Unchocolatdansmonroman
Lonewolf
Arlavor
Camille7
Zazou8888

dimanche 18 août 2013

Le chien des baskerville de Arthur Conan Doyle

Des cris lugubres résonnent sur la lande...
Et voici que la légende prend corps. Un chien énorme, créature fantomatique et infernale, serait à l'origine de la mort de sir Charles Baskerville. Maudit soit Hugo, l'ancêtre impie et athée, qui provoqua, en son temps, les forces du mal !
Mais Sherlock Holmes ne peut croire à de telles sornettes. Aussi, lorsqu'il dépêche le fidèle Watson auprès de sir Henry, l'héritier nouvellement débarqué d'Amérique, il ne doute pas de mettre rapidement fin à ces spéculations. Pourtant, la mort a frappé plusieurs fois sur la lande. Et le manoir est le théâtre de phénomènes bien étranges... Se peut-il que la malédiction des Baskerville pèse encore ?


J'ai mis plus d'une semaine à lire ce livre car je n'ai pas vraiment accroché. Je pense que je n'étais pas dans une bonne période pour lire un livre comme ça. Je compte retenter du Sherlock Holmes plus tard, pour voir si mon opinion change ou non.

L'histoire du livre me tentait énormément. J'aime beaucoup les enquêtes, et dès que ça touche au surnaturel je saute dessus. De plus, mon homme m'avait dit que ce livre était vraiment génial. J'ai donc ouverts le livre en pensant passer un agréable moment.
Ce qui m'a déçu au niveau de l'histoire, c'est qu'à chaque indice, l'enquête ne mène nul part. L'histoire m'a donc parue plate.

Je suppose que le livre est censé mettre un minimum le lecteur en pression, mais je n'ai rien ressentis.

Dès le début du livre, j'ai eu du mal avec Sherlock Holmes. On m'avait déjà expliqué un peu comment il était, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il ai des yeux partout. En plus de tout voir, il sait tout et c'est plus que déroutant.

Au bout de 115 pages, j'ai commencé à être beaucoup plus intéressée par l'histoire tout de même, et j'ai donc pu finir le livre beaucoup plus rapidement.
 

Vers la fin du livre, je ressentais de la tension, et j'en étais contente. J'avais hâte de savoir comment ils allaient mettre la main sur le meurtrier mais, hélas, cela n'a duré que quelques minutes seulement...

Les explications finales m'ont franchement gonflées. C'était intéressant de revoir tout ça avec les informations de Sherlock Holmes, mais il sait absolument tout et c'est énervant. Plusieurs fois, on ne sait pas pourquoi il en arrive à cette conclusion ou comment il a eu cette information, mais c'est comme ça...

En bref, je n'ai pas aimé

vendredi 2 août 2013

Anna Karénine de Léon Tolstoï

La quête d'absolu s'accorde mal aux convenances hypocrites en vigueur dans la haute société pétersbourgeoise de cette fin du XIXe siècle. Anna Karénine en fera la douloureuse expérience. Elle qui ne sait ni mentir ni tricher - l'antithèse d'une Bovary - ne peut ressentir qu'un profond mépris pour ceux qui condamnent au nom de la morale sa passion adultère. Et en premier lieu son mari, l'incarnation parfaite du monde auquel il appartient, lui plus soucieux des apparences que véritablement peiné par la trahison d'Anna. Le drame de cette femme intelligente, sensible et séduisante n'est pas d'avoir succombé à la passion dévorante que lui inspire le comte Vronski, mais de lui avoir tout sacrifié, elle, sa vie de femme, sa vie de mère. Vronski, finalement lassé, retrouvera les plaisirs de la vie mondaine. Dans son insondable solitude, Anna, qui ne peut paraître à ses côtés, aura pour seule arme l'humiliante jalousie pour faire vivre les derniers souffles d'un amour en perdition. Mais sa quête est vaine, c'est une "femme perdue".

Après 3 semaines de lecture, j'ai enfin terminé le livre. J'ai beaucoup aimé cette lecture, même si je commençais à la trouver un peu longue sur la fin.

J'ai eu un énorme coup de cœur pour l'écriture du livre. On m'a toujours dit que l'auteur avait une belle plume, et je peux enfin le confirmer. Il a un style sobre et élégant. Il n'y a pas trop de descriptions, et les discussions sont très vivantes. De plus, l'auteur met beaucoup d'ironie dans son livre, et cela m'a énormément amusée. Toltoï capture à merveille les émotions de ses personnages, ce qui m'a permit de ressentir tout ce que ses personnages vivaient.
J'ai un petit point négatif toutefois.  Bien qu'il n'y ai pas de grosses descriptions, par moments j'avais du mal à comprendre certaines choses. Je lisais sans vraiment comprendre, en attendant d'arriver à un passage plus "intéressant". Par exemple, vers la fin du livre, Levine, Wronsky et Oblonsky se retrouvent dans une sorte de conseil. Je n'ai absolument pas comprit ce qu'ils faisaient mais j'ai continué en attendant de passer à autre chose.


J'ai été un peu rebuté au début sur la relation qu'entretiennent les personnages entre eux. Par exemple, la relation entre Oblonsky et Lévine me dégoutait car elle est hypocrite. Ils pensent différemment, vivent différemment, aiment des choses opposées, etc...Ils prennent parfois un air condescendant l'un envers l'autre à cause de ça mais, au fil des pages je me suis rendue compte qu'ils s'aimaient sincèrement tout de même.
la relation qu'entretient Lévine et ses frères est la même. Ils restent courtois même s'ils savent qu'ils ne s'entendront jamais dès qu'ils parleront de leur opinion sur la société. 

Dans l'ensemble, j'ai aimé tous les personnages. J'ai eu un coup de cœur pour Kitty et Lévine, car ce sont deux personnes naïves dans leur vision de l'amour. On les voit souffrir et se relever, pour malgré tout  se marier alors que rien ne les prédestinait ensemble.
Oblonsky est montré rapidement comme un homme bête qui veut à tout prix sauver son honneur lorsque sa femme apprend qu'il l'a trompé. Peu à peu dans le livre, j'ai appris à l'aimer car il est énormément touchant (bien que ça me fasse mal au cœur pour sa femme).
Alexis Alexandrovitch m'a également beaucoup touché. Pas une seule fois je ne l'ai vu comme sa femme le voyait. C'est un homme sensible dont son amour n'est pas réciproque. 

 Dès le début, je n'ai pas aimé le comte Wronky, mais sur la fin je m'y suis également attaché. Ses souffrances l'ont rendu à mes yeux moins imbu de lui-même, et cela m'a aidé à le comprendre, surtout sur son besoin d'indépendance.
Pour Anna Karénine, cela à été l'inverse. Dès le début j'ai adoré cette femme mais au fil du temps, je l'ai détesté. Certes sa douleur la change mais elle est au fond une femme méchante qui ne pense qu'à sa petite personne.



"Le journal que recevait Stépane Arcadiévitch était libéral, sans être trop avancé, et d'une tendance qui convenait à la majorité du public. Quoique Oblonsky ne s'intéressât guère ni à la science, ni aux arts, ni à la politique, il ne s'en tenait pas moins très fermement aux opinions de son journal sur toutes ces questions, et ne changeait de manière de voir que lorsque la majorité du public en changeait."

""Mettons qu'on jette un ridicule injuste sur ces hommes; quant à moi, je n'ai jamais compris que leur malheur, et les ai toujours plaints," pensait Alexis Alexandrovitch. C'était absolument faux: jamais il n'avait songé à s'apitoyer sur eux, et la vue du malheur d'autrui l'avait toujours grandi dans sa propre estime."

"Dans la question de l'émancipation des femmes, il se prononçait pour les théories les plus radicales, mais, vivant en parfaite harmonie avec sa femme, il ne lui laissait aucune initiative, et ne lui confiait d'autre soin que celui d'organiser aussi agréablement que possible leur vie commune sous sa propre direction. Il affirmait qu'on ne pouvait vivre qu'à l'étranger, mais il avait en Russie des terres qu'il exploitait par les procédés les plus perfectionnés, et il suivait soigneusement les progrès qui s'accomplissaient dans le pays."

"Elle a perdu son fils unique ! Et bien, depuis qu'elle a trouvé sa voie, son désespoir s'est changé en consolation; elle remercie Dieu de la mort de son enfant. Tel est le bonheur que donne la foi !" 


En bref, j'ai adoré 

mardi 2 juillet 2013

Le prédicateur de Camilla Läckberg

Dans les rochers proches de Fjällbacka, le petit port touristique suédois dont il était question dans "La Princesse des glaces", on découvre le cadavre d’une femme. L’affaire se complique quand apparaissent, plus profond au même endroit, deux squelettes de femmes...
L’inspecteur Patrik Hedström est chargé de l’enquête en cette période estivale où l’incident pourrait faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, rend difficiles les dernières semaines de grossesse d’Erica Falck, sa compagne.
Lentement, le tableau se précise : les squelettes sont certainement ceux de deux jeunes femmes disparues vingt-quatre ans plus tôt. Revient ainsi en lumière la famille Hult, dont le patriarche, Ephraïm, magnétisait les foules accompagné de ses deux petits garçons, Gabriel et Johannes, dotés de pouvoirs de guérisseurs. Depuis cette époque et un étrange suicide, la famille est divisée en deux branches qui se haïssent.
Alors que Patrick assemble les morceaux du puzzle, on apprend que Jenny, une adolescente en vacances dans un camping, a disparu. La liste s’allonge.. 


J'avais ce livre depuis un moment déjà dans ma PAL et, ayant aimé le premier tome, j'ai décidé de franchir le pas et d'enfin le commencer. Je n'ai pas été déçu même si j'avoue préférer le premier tome.

L'histoire commence avec la découverte macabre d'un cadavre et deux squelettes remontant à plusieurs années déjà. Patrick Hedström se retrouve chargé de l'enquête et découvre que les victimes ont eu les os du corps cassés avant de mourir.
Le temps vient à manquer lorsqu'une nouvelle fille disparait.


J'ai énormément aimé retrouver Patrick et Erica. Malheureusement on ne voit pas assez Erica, et les seules scènes où on la voit se trouvent "à la maison" avec leurs invités plus ou moins squatteurs.
De nouveaux personnages apparaissent, notamment la famille Hult qui se retrouve très souvent au coeur de l'enquête. Je ne vais pas vous en dire plus mais les histoires de famille sont à l'oeuvre dans tout ça. 


L'histoire est vraiment bien menée, même si je n'ai pas non plus été tenue en haleine. On alterne entre différents personnages, ce qui nous permet d'enquêter en même temps que Patrick.
On se retrouve même à plusieurs moments plongés dans la tête des anciennes victimes. 


Ce qui m'a déçu dans ce livre, c'est tout simplement le fait que l'histoire ne m’ait pas autant emballée que le premier tome (même si j'ai passé un super bon moment).

samedi 26 janvier 2013

La maîtresse de Rome de Kate Quinn

Jeux du cirque, complots, banquets, orgies... Dans cette formidable saga antique, Kate Quinn fait revivre avec panache l'univers dépravé et sanglant de la Rome du Ier siècle.

Jeune esclave juive soumise aux caprices de l'arrogante Lepida Pollia, sa maîtresse, Thea connaît pour la première fois le bonheur dans les bras du gladiateur Arius le Barbare, la nouvelle coqueluche de Rome. Mais leur idylle attise la jalousie de Lepida, qui s'emploie de son mieux à les séparer.
Cette dernière n'est pas le seul obstacle à se présenter sur la route des deux amants. Grâce à ses talents de musicienne, la belle Thea ne tarde pas àêtre remarquée de l'aristocratie romaine... et d'un dangereux admirateur : l'empereur Domitien, un homme brillant mais cruel qui en fait sa favorite. Devenue la femme la plus influente de Rome, Thea doit plus que jamais garder son amour pour Arius secret.



Pour ceux qui n'aiment pas les romances, je vous préviens tout de suite ! L'histoire ne tourne pas autour de cet amour car elle fait partie de toute une trame reliant plusieurs personnages. On suit surtout les injustices, les complots, les trahisons, etc...
Le rythme est soutenu par le point de vue de différents personnages. On alterne sans cesse entre aristocrates, esclaves, gladiateurs, etc... On se retrouve très rapidement mêlé aux intrigues bien ficelées, et cela permet de s'attacher très rapidement aux personnages.
L'auteure maîtrise l'histoire de la Rome antique, et cela nous permet de plonger rapidement dans le mode de vie et de pensées de l'époque. J'ai trouvé amusant de voir quelques petits faits historiques au milieu d'une fiction, en plus du fait que quelques personnages ont réellement existé.

Thea, jeune esclave juive, tombe amoureuse d'un gladiateur nommé Arius. Tous deux ont une vie difficile. Bien évidemment, leur histoire d'amour devient très vite compliquée à cause de Lepida Pollia, maîtresse de Thea. C'est une véritable peste qui aime écraser tout le monde. Elle désire devenir la femme la plus admirée de Rome.
Un autre personnage que l'on aime détester est l'empereur Domitien. C'est certes un bon empereur, mais dans sa vie privé, il est un tout autre homme.

Bien évidemment, il y a aussi des personnages attachants tels que Paulinus, Marcus, Sabine, Calpurnie, etc... Le fait d'alterner avec ces différents personnages donne de la consistance au roman (en plus du fait que l'on s'attache rapidement à eux).

Je vous conseille vivement de lire ce livre car il est vraiment prenant. J'ai été triste, angoissée, énervé, frustrée, ...tout au long du roman. Ce livre est un véritable coup de cœur pour moi.